Et maintenant un terrain fantôme !

 « Et maintenant un terrain fantôme ! », c’est sous ce titre et non sans un peu d’humour que  « Ranimons la cascade » a publié le 3 décembre 2012 le communiqué suivant en réponse à la déclaration du gérant de la microcentrale hydroélectrique de Salles-la-Source, Jean-Gérard Guibert.

Ce dernier, condamné par le TGI de Rodez à démonter sa conduite forcée pour non-possession des titres de servitude, affirmait  le 3 décembre 2012 dans Centre-Presse  qu’il possèdait, pour faire passer cette conduite controversée, « une autre parcelle de l’autre côté du ruisseau »…

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« Chapeau l’illusionniste ! M. Jean-Gérard Guibert, le patron de la microcentrale hydroélectrique de Salles-la-Source n’en finit décidément pas de nous étonner par ses talents d’illusionniste ! Il avait déjà inventé la conduite forcée apparente-invisible (celle-la même que le Tribunal de Rodez vient de lui ordonner d’enlever). Il avait conçu, pour la concertation locale, la table ronde qui n’a jamais eu lieu. Il s’arroge des droits d’eau fictifs. On n’en finirait pas de recenser les  arguties du même tonneau par lesquelles il justifie son saccage du site de Salles-la-Source.

Mais  dans l’édition Centre-Presse d’hier, le talentueux prestidigitateur qu’il est se surpasse vraiment : il s’octroie ni plus ni moins qu’un terrain fantôme ! Il sort de son chapeau, tel un lapin, une parcelle virtuelle où il se fait fort de déplacer les 150 mètres de tronçon de conduite forcée que des  riverains, récemment donc confortés dans leur bon droit par la Justice, ne tolèrent plus chez eux. Un simple coup d’œil sur le cadastre suffit à vérifier l’ineptie de son affirmation. Elle équivaut déjà, de sa part, à un aveu explicite : il sait qu’il n’a aucune chance de faire annuler en appel la décision des juges ruthénois.

C’est surtout – et c’est là que son numéro d’illusionniste ne nous amuse plus du tout – un gros mensonge de plus, une de ces manipulations dans lesquelles il est expert. Les quelques chefs des services administratifs qui persistent à lui tenir la main comprendront-ils enfin les risques qu’ils prennent à être ses comparses ? »

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Plan du terrain pour comprendre :

Les seuls terrains qui pourraient constituer une alternative crédible au passage de la conduite forcée n’appartiennet pas à la Société Hydroélectrique dont les biens sont ici colorés en vert, comme l’indique leur propriétaire dans Centre-Presse du 4 décembre 2012.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 

 

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