Madame la préfète, soyez la bienvenue

« Madame la préfète, soyez la bienvenue », c’est par ces mots -et par quelques vers- que Philippe Coudeville, président de l’association de défense du site de Salles-la-Source, et adhérent de « Ranimons la cascade ! », s’adresse à Madame Cécile Pozzo di Borgo qui est arrivée en Aveyron l’automne dernier et qui pourrait -nous en sommes sûrs – s’adresser également à une autre Cécile, Madame Cécile Lenglet, secrétaire Générale, encore plus récente dans ce département.

Toutes deux sont invitées à faire en sorte que l’Etat -enfin- reconnaisse la valeur du patrimoine de Salles-la-Source, à ce qu’il -enfin- prenne en compte cet aspect de l’intérêt général qui se nomme « sauvegarde du patrimoine » et à ce qu’il -enfin- cesse de tergiverser sur des droits fondés en titre usurpés dans le passé : 

« Madame la préfète, soyez la bienvenue
D
ans ce département aux charmes reconnus,
Aux habitants heureux de vivre dans une nature
Qu’ils ont su préserver : ils prient que cela dure.
De vos prédécesseurs, vous faites l’héritage
De ce qui met Salles-la-Source en rage :
Une cascade réduite à un maigre ruisseau,
La honte d’un village, par ailleurs si beau.

Vous avez la charge de trancher entre deux aspects de ce qu’on appelle l’intérêt général : la production d’énergie renouvelable et le respect d’un patrimoine naturel, qui, depuis la création de la Société hydroélectrique de la Vallée de Salles-la-Source en 1930 n’a jamais été pris en compte par la puissance publique.

La SHVSS fait état de droits d’eau fondés en titre dont la validité esi contestée : la jurisprudence du Conseil d’Etal a toujours considéré que les droits attachés à une installation foudée en titre devenaient caducs dès que l’installation subissait des modifications substantielles. La puissance publique est donc libre de toute contrainte à cet égard.

Nous avons déjà à maintes reprises émis une opposition et des réserves sur le projet d’arrêté préfectoral qui a été présenté lors de l’enquête publique. Aujourd’hui nous souhaitons qu’un choix ferme soit fait rapidement dans le sens de la préservation du patrimoine naturel. » 

Philippe Coudeville – 28 juin 2012

 

 

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