Quel impact pour la sécurité des personnes et des biens ?
Quel impact l’exploitation de la chute hydro-électrique de Salles la Source par la « SHVSS-Etablissements Amédée Vidal » (Société Hydroélectrique de la Vallée de Salles-la-Source) a-telle et aurait-elle (en cas de signature de l’autorisation par le préfet) sur la sécurité des personnes et des biens ? Cette étude a été réalisée en octobre 2012 par la Commission « Sécurité » de l’association « Ranimons la cascade ! » :
« La définition que je donne du risque majeur, c’est la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’immensité du désastre » : Haroun Tazieff
« Le risque majeur est lié à un évènement d’origine naturelle ou technologique potentiellement dangereux appelé aléa : (inondations, rupture de barrage, glissements de terrain…), dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, provoquent des dommages importants et dépassent les capacités de réaction des instances directement concernées.
L’illustration choisie sur le site de la préfecture est l’effondrement de la cascade de la Roque à Salles-la-Source
Dans le département de l’Aveyron, 7 risques majeurs sont identifiés : risque inondation (99 communes), risque mouvement de terrain / Chute de roches (36 communes), risque industriel (2 communes), risque feu de forêt (3 communes), risque grand barrage (65 communes), risque transport de marchandises dangereuses (40 communes) et risque séisme (147 communes) ». ( Source : site de la préfecture de l’Aveyron : Prévention des risques)
Les éboulements considérables survenus le 23 juin 2005 dans la partie haute de Salles la Source ont conduit le Préfet de l’Aveyron à prescrire par arrêté du 30 mars 2007 l’établissement d’un Plan de Prévention de risque ( PPR ) sur la commune de Salles la Source.
Il ressort que le site propre du village de Salles la Source est d’une particulière vulnérabilité (1).
La présente note a également pour objet de souligner que l’état actuel des équipements de la société hydro-électrique, implantés sur ce site ainsi que les projets d’aménagement du pétitionnaire vont aggraver cette situation de risque (2)
1-Grande vulnérabilité du site de Salles la Source selon le PPR
On rappellera la situation des lieux :
Par le fait des particularités qui font son charme et qui ont permis de le classer parmi les sites magnifiques, à savoir :
– Dénivelé de plus de 150 mètres,
– Falaises en trois étages de calcaire plus ou moins compact allant du calcaire lacustre du causse au travertin de la « Thurière »,
– Habitations sous les falaises et sur les à-plombs,
– Jardins suspendus par endroit en surplomb,
– Sous-sol de type karstiques en haut du village et travertins peu compacts au centre et en bas ,
– Eboulis géant de St Laurent,
– Couches de marnes et argiles intercalaires instables
– Cours d’eau sous-terrain important et aux ramifications nombreuses,
– Nombreuses sources à tous les niveaux du village (la Pairoulette, St laurent, La Calmontie, La Crouzie …etc)
– Résurgence du Créneau à la Grande Fontaine et exsurgence du ruisseau de la gorge du Loup au Trou Marite,
– Grottes innombrables,
– Caves troglodytes,
– Présence d’espèces rares et/ou protégées (chauves souris, rapaces, …)
– Travertin continuellement en formation autour des cascades et des sources,
dont les caractéristiques mécaniques varient avec son hygrométrie.
Il est important de souligner que le sol du village de Salles la Source présente une extrême fragilité.
Le PPR a procédé à un recensement des phénomènes d’instabilité sur la commune de Salles la Source. Il est recensé :
– des glissements de terrain sur les versants argilo-marneux de la vallée du créneau ( notamment de part et d’autre du Créneau au sud-ouest de Saint-Laurent .
– des mouvements fossiles notamment au niveau du quartier de Saint-laurent
– des chutes de masses rocheuses lesquelles pourraient se produire au niveau des falaises de travertin surplombant la cascade de Salles la Source (rapport page 22)
Le PPR insiste en outre sur les évènements marquants de ces éboulements :
– Ecroulement d’un massif de tufs survenu au hameau de la La Roque en 1522 ayant entrainé la mort de 7 personnes et la destruction de plusieurs habitations (a noter que le PPR à omis de signaler les éboulements rocheux survenus au IXXème siècle aux droits de la maison Andrieu – la coutume précisant que la survie des habitants de cette maison a été due au fait que ce jour là, dimanche, ils assistaient à la messe )
– Eboulement sus-mentionné du 23 juin 2005 sur une maison et la rue principale du Village dont l’ampleur a nécessité des travaux de purge, de clouage et d’emmaillotement pour une mise en sécurité qualifiée de « partielle » : rapport p. 24 (à noter que l’ absence de victime est miraculeuse : le véhicule de transport scolaire venant tout juste de traverser la zone)
La photo d’illustration de cette rubrique a été prise à Salles-la-Source, lors de l’effondrement du 23 juin 2005
– Chute d’un bloc rocheux terminant sa course à l’intérieur d’une dépendance d’une maison d’habitation située non loin du ruisseau le Créneau en 2007
– Eboulement de la paroi de travertin de la Cascade de La Roque, de structure tout à fait identique à celle de la cascade de Salles la Source, en 2007
Il en résulte que les chutes de masses rocheuses se produisent régulièrement mais de manière aléatoire :
le PPR précise que « l’échelle utilisée s’étale entre le très faible et le très élevé » (Rapport page 27)
A l’examen du zonage dans le PPR, on constate que la conduite forcée traverse en trois points du village une zone rouge (zone interdite à toute construction) :
– à la source,
– dans le raidillon près de la grande cascade,
– dans le chemin de la Crouzie,
Par ailleurs la conduite forcée traverse à de nombreuses reprises une zone bleue (zone à risque soumise à autorisation )
La conduite forcée est représentée sur le plan ci-dessus par le trait noir continu
L’extrême vulnérabilité du site propre du village de Salles la Source où s’écoulent le Créneau et ses cascades est une donnée objective d’évidence.
2 : Vulnérabilité aggravée du fait de l’exploitation de la chute par la SHVSS
A) L’exploitation de la chute afin de transformer son énergie en électricité commercialisable s’exerce au cœur même du village en trois phases principales :
–Stocker de l’eau au moyen d’un lac artificiel sous-terrain (1)
–Canaliser l’énergie potentielle au moyen d’une conduite forcée (Pression 13Kg/cm2, débit 1000l/s pouvant selon le projet présenté être doublé par augmentation du diamètre de DN 700 mm à DN 900 mmsi ) (2)
–Transformer cette énergie mécanique en énergie électrique (3)
Cette activité industrielle dont « le danger n’est pas complètement absent » (dossier d’autorisation p 88) aurait nécessité une prise en compte rigoureuse de l’aspect sécurité ainsi qu’une information conséquente de la population : tel n’a pas été le cas.
« Les installations datent de 1928 mise en service 1932 » donc elles ont 80 ans.
– Dans leur rapport du 05/09/1934 à l’ingénieur en chef des Forces Hydrauliques, soit peu après la mise en service de l’usine, les ingénieurs Jean et Brugidou du service des Ponts et Chaussées affirmaient, au § I-a) Principe du captage pour l’usine: « Par de petits barrages on s’est efforcé de supprimer toutes les pertes d’eau. »
Il y aurait donc plusieurs barrages souterrains et non un seul comme indiqué dans le dossier d’enquête.
-La description de la retenue souterraine, qui fait pourtant partie intégrante des ouvrages de prise, est absente du dossier d’enquête ainsi que du projet d’arrêté connu à ce jour.
– La description de la conduite forcée projetéeest absente du projet d’arrêté connu à ce jour.
– Aucune expertise indépendante n’a été diligentée afin de connaître la situation réelle de toutes les installations souterraines , d’autant plus qu’elles ne sont pas à la vue du public.
– Aucun organisme compétent et indépendant n’a été appelée à se prononcer sur l’existence, ou non, d’un facteur aggravant du risque que présenterait le maintien éventuel des barrages souterrains.
Il est à observer de surcroît :
– que ces installations ont été réalisées sans en informer l’administration et à fortiori sans son autorisation
– que les contrôles techniques visés par l’article 47A du cahier des charges annexé au décret de concession du 17 mars 1980 paraissent n‘avoir jamais été effectués par les services de la Préfecture, si bien que l’on est contraint de s’en rapporter aux dires de l’exploitant sur la fiabilité générale des installations,
ll est donc légitime de se poser des questions :
– sur leur vétusté et donc de leur validité,
– sur leur utilisation prévue dans le cadre du projet d’autorisation dont le dossier présenté lors de l enquête publique lequel :
a) n’apporte aucune précision concernant la prise en compte rigoureuse des risques nouveaux :
– Accroissement de la taille de la conduite forcée de diamètre nominal actuel 700mm à DN 900mm
– Terrassements lourds en zones fragiles, instables (vu plus haut) et en zones bâties et habitées (distantes de moins de 3 mètres par endroit)
– Masse contenue accrue et efforts mécaniques en courbe proportionnels,
– Débit doublé à 2000l/sec donc risques de coulées de boue et inondations plus élévé,
– Rien n’est dit sur la vitesse du fluide qui pourrait se trouver accrue sur simple demande.
NB : la zone habitée du bas du village immédiatement au dessus de la Crouzie présente un cumul de ces risques
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Elévation du niveau et vitesse d’eau en aval de la centrale lors des éclusées ( 2m3/sec au lieu de 1m3/sec) non modélisées
Il est seulement fait référence (dossier d’autorisation p 90) à une « amplitude de niveau qui atteint au plus 40 cm » et vitesse de l’ordre des 1 m/sec dans le cours lors de lâchers de 1m3/sec (situation actuelle)
Le risque lié au projet s’en trouve donc présenté à 50% de sa réalité
(Le cours d’eau prenant logiquement un caractère torrentiel au moment des lâchers d’eau –matin3/soir- deviendra dangereux sur une distance qui n’est de ce fait pas évoquée)
b) minimise les risques au moyen de considérations générales
« globalement bien qu’ils soient non nuls les risques technologiques liés à l’exploitation d’une centrale hydroélectrique …sont faibles par rapport à une centrale thermique ou nucléaire »( dossier d’autorisation p 89)
Ces insuffisances ont motivé plusieurs notes des habitants et singulièrement celle très argumentée de l’ancien maire de la commune en date du 7 juillet 2010 dont voici un extrait :
..En conséquence de quoi le commissaire enquêteur dans ses conclusions à demandé des précisions au pétitionnaire : (extrait inséré ci-après)
B) Réponse du pétitionnaire du 1 aout 2010 au commissaire enquêteur sur l’exploitation de la chute et ses risques
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La retenue
Page 1 « Le captage sous terrain n’a pas été modifié, il s’effectue sur un bras du delta »
– Le mur béton présenté parait bien récent par rapport au muret ancien immergé ; ceci ne permet pas de valider l’absence de modification depuis l’origine.
– Les aménagements effectués dans la grotte affectent non seulement le débit du bras principal mais aussi celui des bras adjacents tel que celui du trou Marite.
Rien n’est dit sur l’état des ouvrages qui ont, logiquement, obstrué ces bras.
Page 12 le positionnement des murets « les met à l’abri des éboulements »
Cette affirmation n’apporte aucune certitude scientifique cependant elle montre bien l’existence d’une crainte en rapport des fissurations de la falaise.
Page 13 « la retenue est formée par deux murets ». Ceci induit :
– que l’exploitant aurait identifié un risque sur le premier muret qui parait immergé sur la photographie
Page 14 « les deux ouvrages sont visités régulièrement »
il n’est fait état ni de fréquence ni de résultat des vérifications dont aucun compte-rendu n’est produit.
NB sur l’effet de l’exploitation sur la stabilité des Karst et les mouvements de terrains :
– Le second muret plus élevé de 1m environ que le premier (qui semble immergé sur la photographie) ;
peut avoir eu pour effet d’élever le niveau du lac de retenue et donc d’accroître son volume initialement évalué à 5000m3 et en conséquence d’accroître la mise en charge des sols Karstiques dans les cavités sous- terraines.
– La forte mise en charge des sous sols Karstiques permanente tandis que naturellement elle n’était présente que moins de 60 jours par an est un fait ;
Il est plausible d’émettre l’hypothèse que cette activité aurait pu causer l’éboulement de la Pairoulette sur la maison Viargues le 23 juin 2005 comme il ressort des déclarations de Mr Milesi vice président du Conseil Général lors de son intervention devant les services de l’état en Préfecture de Rodez fin 2011
« on est bien forcé de se demander si il n’existe pas de rapport direct entre ces déviations artificielles et les éboulements très importants d’une falaise désormais souterrainement fracturée »
– Les mouvements de terrain trouvent leur cause dans la présence, dans les sols, d’eaux qui, pour des raisons diverses, ont des difficultés pour s’écouler, notamment en période de crues.
Tous les hydrogéologues saisis du problème recommandent, afin de prévenir, de limiter, ou même d’arrêter ces mouvements, d’évacuer rapidement les eaux le plus rapidement possible à l’amont du phénomène, notamment par un système de draînage.
C’est exactement le contraire qui a été fait en souterrain, en concentrant, par le moyen de barrages d’une certaine hauteur, la quasi-totalité des eaux du delta, en une retenue dont on ne connait presque rien et qui constitue un obstacle à l’écoulement libre et naturel des cours d’eau.
En période de crues, lorsque il y a surverse au barrage principal, donc relèvement du plan d’eau au-dessus du seuil, quelle est la hauteur de ce relèvement et quelle est l’ampleur du remous vers l’amont ? Jusqu’où s’étend la retenue? Point de réponse dans le dossier.
Existerait-il un hydrogéologue qualifié qui certifierait que la présence de barrages ne constitue pas un facteur aggravant du risque d’éboulement de la falaise ?
- La conduite forcée : « les principaux facteurs de risque sont la rupture d’un corps de vanne ou d’une conduite forcée » ( dossier d’autorisation p 88 )
« La conduite forcée qui animait la filature a été prolongée »
induit que des parties de conduite forcée sont antérieures à 1928 ( donc d’une ancienneté de plus de 80 ans)
« En 1971 suite à des écoulements d’eau usée un tronçon de conduite s’ouvrit au pied de la filature,
cet incident ne causa que de légers dégâts matériels »
Cet accident important aurait pu, à dire de témoins, avoir des conséquences graves :
– Ecoulement torrentiel de l’eau dans les rues du village
– Laps de temps important avant la prise en compte du problème
– Des maisons inondées
– Une coulée de boue ayant emporté un jardin sur la route N601 (RD901) avec arrêt de la circulation
Force est de déplorer :
– la différence de réalité entre ce que vit un habitant du village et ce que perçoit l’exploitant a 600km de distance.
– l’absence d’analyse préventive de risque à cette époque.
A ce jour on n’a pas connaissance que malgré les obligations du cahier des charges les services de l’Etat concédant, aient procédé aux contrôles prescrits
puisque ils n’ont pas été mis en avant lors des diverses enquêtes publique de 2010 et des commissions préfectorales de 2011 ;
En 2012 on ne peut pas exclure de nouvelles défaillances de l’installation et donc un danger pour les personnes et les biens
« Par le passé il y a eu plusieurs incidents ponctuels …les alertes sont mineures » dossier d’autorisation p 90
Lors de la dernière intervention postérieure à la rédaction du dossier (novembre décembre 2010) les intervenants et les témoins signalent :
– des trous nombreux n’ayant rien à voir avec de la corrosion par l’oxyde de fer ce qui tend à montrer que la destruction par « macro pile » est sous-estimée et que la problématique des courants vagabonds y est trop rapidement éludée.
– un jet d’eau de plus de 10 mètres de hauteur qui montre bien la dangerosité induite par la présence d’une pression de plus de 12 bar que rien ne contiendrait en cas de détérioration de la conduite forcée sur une section plus importante.
– la présence d’un drain qui coule en permanence ce qui permet de suspecter une non-étanchéité de l’installation.
NB : Ces données seraient à prendre en compte dans une analyse de risque.
Par ailleurs les observations présentées par le pétitionnaire pour réduire le risque ne sont pas pertinentes :
– « Audit de la conduite forcée » il date de 1972 soit il y a 40 ans et a été diligenté afin d’évaluer l’état après la rupture
On ne trouve trace d’aucun nouvel audit depuis 1972.
– « Pour nous faire une idée de l’état de la conduite forcée nous ouvrons au moins une fois par an les capots des turbines »
Ni la nature des matériaux de ces deux éléments, ni les contraintes mécaniques qu’ils supportent ne présentent d’analogie suffisante pour permettre cette approximation.
On attendrait ici le résultat de mesures périodiques des variations d’épaisseur d’acier par ultrasons par exemple et de l’état interne par inspection télévisuelle.
– « Réfection partielle de la conduite » : renforce le caractère hétérogène de la conduite forcée la rendant encore plus vulnérable aux dégradations par macro-pile concentrées sur un élément et montre de surcroît une prise en compte au coup par coup tout à fait incompatible avec le principe de précaution qui devrait prévaloir en la matière.
– « A l’occasion de l’amélioration des mesures de sécurité nous sommes amenés à implanter de nouveaux équipements… »
Selon cette affirmation les équipements de sécurité en place sont reconnues insuffisants, l’amélioration apparait émise comme un vœu alors qu’il y a obligation de résultat :
La sécurité des installations doit faire l’objet de mesures définies, de plan et de réalisations concrètes.
En conclusion le suivi que le pétitionnaire invoque n’est qu’apparent et aucunement compatible avec des exigences de sécurité.
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La centrale
« Réfection intégrale de la centrale et automatisation »
Il n’est nulle part fait état des méthodes de surveillance des divers capteurs conditionnant la sécurité des installations.
Il est seulement fait état d’essais annuels sur la vanne de sécurité ce qui parait notablement insuffisant.
Seule une expertise diligentée par l’Etat, garant de l’ intérêt général, permettrait d’examiner l’état actuel des installations, de dire si celles-ci sont conformes aux règles de sécurité applicables et dans la négative de préciser les mesures appropriées et d’en chiffrer le coût.
La transformation d’énergie n’est pas une activité anodine et restera toujours une activité dangereuse.
Cette activité nécessite des compétences, des précautions, des vérifications, une capacité technique et financière pour faire face aux règlements, aux préconisations, aux impondérables.
On ne peut en effet se contenter des affirmations du pétitionnaire qui faute d’éléments probants apparaissent fantaisistes.
Par ailleurs non seulement la dimension technique n’est pas sérieusement appréhendée mais encore aucune donnée n’est présentée sur les capacités de l’exploitant pour financer les investissements liés aux mises aux normes.
La responsabilité, individuelle ou collective des personnes qui, bien qu’alertées, participeraient à une décision favorable d’autorisation d’exploitation de la micro-centrale, se trouverait sévèrement engagée, si des effondrements semblables à ceux récents que l’on connait venaient à se produire.
Tout cela pour maintenir pendant 30 ans une exploitation dont la production serait à peine équivalente à celle d’une demi éolienne !
Sans compter sur les effets critiquables du projet sur le site inscrit de la cascade et de son environnement.
NB :
La population riveraine qu’aucun modèle connu ne saurait actuellement rassurer est inquiète de la multiplicité des risques et a demandé l’aide de ses élus par courrier en mai 2011 et juin 2012.
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Conclusion
En conséquence des éléments développés plus haut,
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Le site de Salles la Source est exceptionnellement vulnérable.
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Dans ce milieu l’exploitation de la chute hydroélectrique par le SHVSS est particulièrement dangereuse.
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Compte tenu de l’ampleur de ces risques, la suppression de l’usine hydro électrique dont les avantages sont aujourd’hui mineurs, est la seule réponse adaptée.
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