Jean Milesi – résister aux pressions et rétablir la justice

Absent lors du CODERST du 25 octobre 2012, Jean Milési, vice-président du Conseil général a vivement apostrophé madame le Préfet, Cécile Pozzo di Borgo, le 28 octobre 2012, lors de la rencontre annuelle du préfet avec le Conseil Général pour le bilan des services de l’Etat, comme il l’avait déjà fait l’an dernier avec Madame Polvé-Montmasson. Il lui a redit son opposition au projet. Cette intervention n’a pas été relatée dans la presse. Nous la publions ci-dessous:

 Jean Milesi était présent au rassemblement devant la préfecture du 18 juin 2011
(ici en veste blanche et chemise orange)

 

« L’actualité administrative me fait un devoir, madame le Préfet, de vous entretenir aussi de l’ imbroglio du dossier de Salles-la-Source. Je ne rappellerai pas mon intervention de l’année dernière, dont le texte est sur internet : elle reste intégralement d’actualité, surtout après le vote du Coderst du 25 octobre, qui n’a dégagé aucune solution de consensus. Et il ne peut pas y en avoir.

Vous êtes, Madame le Préfet, après votre collègue Madame Polvé-Montmasson, et Madame la Ministre Nathalie Kosciuzko-Morizet, la troisièmemarraine à vous pencher sur ce dossier – pour ne rien dire des parrains qui étaient intervenus précédemment. Ce dossier est pollué – la pollution administrative d’une source est bien pire que sa pollution physique – ce dossier est pollué par un véritable péché originel : car l’ancienneté d’un abus ne le légitime en aucune manière. Nous risquons de nous engager dans une stratégie de procès tous azimuts qui vont nous pourrir la vie pour combien de temps encore ?

La seule attitude responsable consiste à établir de façon indiscutable les droits de chacun, quitte à faire, s’il le faut, un peu d’archéologie judiciaire. Après – mais après seulement – les textes de loi parleront. Madame, nous aimerions beaucoup retenir votre nom comme celui de la représentante de l’Etat qui aura su résister aux pressions, et se sera évertuée à rétablir la justice, dans un dossier qui, jusqu’ici, a surtout reposé sur l’arbitraire. »

Jean MILESI

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