Ni urgence, ni danger, clarification apres deux articles de presse

Article modifié le 18 octobre 2010, une confusion ayant relié la une de la Dépêche à un article de Centre-Presse. Nos excuses aux journaux en question.

La journée du 14 octobre 2010 a donné lieu à deux articles de presse le 15 octobre qui méritent quelques éclaircissements, car ils peuvent interroger le lecteur.

En effet, les journalistes ont mélangé deux faits importants, liés mais bien distincts : la coupure de l’eau pour 48 heures, annoncée 3 jours à l’avance pour « travaux sur la conduite » (sans dire lesquels) et la percée d’une route communale avec une mini-pelle, sans avertissement ni autorisation.

Autre correctif : Dans la presse, M. Guibert, géant de la société hydroélectrique,  affirmait le 9 octobre que nous lui avions « posé un lapin » en ne se rendant pas à son invitation. Cette invitation à une « table ronde », avait été  fixée à une heure choisie de lui seul, pour une ordre du jour choisi de lui seul, et où seul le président, (par ailleurs en déplacement  professionnel) pouvait se rendre.

Une lettre courtoise lui avait répondu pour quelles raisons nous ne pouvions particper dans ce contexte à une « table ronde » mais que nous étions prêts à le rencontrer dans un autre cadre, à une date à fixer ensemble. Cette invitation demeure toujours valable…

1) La dépêche : « ça bouillonne fort autour de la cascade »  (voir aussi l’article en ligne)

 

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Commentaires :

Contacté hier, Robert Caule, maire de Salles-la-Source nous a dit sa colère « devant cette intervention dont il n’était pas averti »,  dit « avoir autorisé l’entreprise à terminer le chantier pour ne pas la pénaliser, vu qu’elle avait loué une mini-pelle et n’était pas responsable du non-respect des lois par M. Guibert ». Il a dit « sa colère à M. Guibert et lui a exigé de régulariser dans la journée même sa situation ». Ce dernier a d’abort refusé en argumentant « qu’il était juriste » avant d’accepter de finalement de se mettre en règle rétroactivement.

Concernant « l’urgence », vu que les travaux étaient prévus 3 jours à l’avance, il ne s’agissait pas d’extrême urgence ! Par ailleurs, il suffisait de fermer l’eau à la vanne pour éloigner le danger !
M. Guibert oublie de dire que son courrier envoyé  à la pisciculture et à la mairie, ne parlait en rien

des travaux prévus sur la voie publique.

M. Lacombe, pisciculteur au moulin de Gourjan, n’a donc pas été prévenu de l’ouverture de la chaussée municipale (qui ne le concerne pas) mais de ce que la coupure d’eau risquait de mettre en péril sa production de poisson par manque d’eau. Le bon voisinage eut été -nous semble-t-il- de lui téléphoner et de se concerter avec lui pour trouver la meilleure solution possible, plutôt que de lui envoyer un fax unilatéral…

Quand à la fuite, elle va nécessité de nouveaux travaux beaucoup plus importants prochainement. M. Guibert aura eu le temps de s’organiser et donc de demander toutes les autorisations nécessaires. Il ne lui sera donc pas nécessaire d’avertir la gendarmerie…

 

2) Centre-Presse : « Une fuite fait monter la pression »

18 ocrtobre 2010 : article modifié suite à un échange avec Centre-Presse qui nous signale des erreurs que nous reconnaissons bien volontiers et nous remercie pour les précisions apportées, « en espérant que nos prochains articles, s’il y en a, saurons vous convaincre de notre objectivité. »

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Commentaires :

(modifié le 18 octobre 2010)

Le service communication de la préfecture que nous avons joint aujourd’hui dit avoir répondu « par une considération générale  sur une question posée sur des fait précis (coupure de l’eau à la pisciculture ), qu’il ne connaissait pas ». En aucun cas, selon la personne jointe au téléphone, il n’a été dit qu’il est possible de faire des travaux sur la voie publique sans le respect des dispositions légales.

Par ailleurs, il n’y a pas contradiction entre dire qu’il est possible de réaliser certains travaux exigeant coupure de l’eau, moyennant  concertation, et dire que l’urgence prétendue cache un problème de fond  : fuites liées à la vétusté de la conduite.

 

En résumé :

La Mairie de Salles-la-Source a reçu un courrier de la S.H.V.S.S., le 11 octobre, l’informant que l’eau de la cascade serait coupée les 14 et 15 octobre pour travaux.

La vanne d’arrêt du captage de la conduite forcée, se trouve en amont de la cascade, celle-ci fermée, la conduite n’est plus en charge et ne présente aucun danger.

Il n’y avait donc ni urgence, ni danger.

Par contre, il était bien réel pour la Pisciculture Lacombe qui était réduite à l’alimentation, au débit insuffisant, du seul Créneau.

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