Dans la presse, après la commission des sites…

La décision contestable  de la Commission des Sites du 13 mai 2011 à propos de la cascade de Salles-la-Source, et les vifs débats auxquels elle a donné lieu, ont donné lieu à de nombreux articles de presse :

France 3 Quercy-Rouergue 19/20 (13 mai 2011)

fr3 - Salles-la-Source - commission des sites - 13 mai 2011

TOTEM (13 mai 2011) : 

La commission départementale des Sites et paysages s’est penchée ce vendredi sur le dossier de la cascade de Salles-la-Source. Un avis favorable a été voté pour un projet d’arrêté préfectoral. Concrètement, l’eau de la cascade coulerait selon trois débit différents : débit réservé, à raison de 70 litres par secondes, débit de site, 200 litres par seconde, et enfin le débit plein, sans restriction, pendant les périodes touristiques notamment, ainsi que les dimanches. L’association « Ranimons la Cacade » s’insurge contre ces restrictions. Selon elle, de telles mesures transformeraient la cascade en parc d’attraction.

Centre-Presse (14 mai 2011) :

Centre-Presse 14 mai 2011 - Commission des sites - cascade Salles-la-Source

La Dépêche du Midi (14 mai 2011) :

Dépêche du Midi - 14 mai 2011 - commission des sites - cascade

« La Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CODENAPS) s’est prononcée, hier matin, sur le cas de la cascade de Salles-la-Source.

La commission devait approuver ou non le projet d’arrêté préfectoral qui renouvelle l’autorisation d’exploitation de la société hydroélectrique pour 30 ans sous contrainte de restituer un certain débit d’eau en période touristique.

Si la CODENAPS a émis un avis favorable au projet, cela a été très serré.

« Il y a eu 2 abstentions, 7 contre et 8 pour », rapporte Pierre-Marie Blanquet, conseiller général du canton de Campagnac et membre de la commission qui a voté contre ce projet.

Bien que l’avis de la commission ne soit que consultatif, c’est une motivation de plus pour la préfète qui n’a plus qu’à prendre l’arrêté.

Mais déjà le collectif « Ranimons la Cascade » – qui loue l’opposition importante au sein de la commission – annonce de futurs recours devant le tribunal administratif. « On se battra becs et ongles contre ce vol qui continue depuis 70 ans […] et en dénonçant haut et fort ce diktat de l’administration. » »

6 Responses to Dans la presse, après la commission des sites…

  1. Ranimons la cascade ! dit :

    Rappel de la position de la Mairie de Salles-la-Source au 16 mai 2011 sur le site de la Municipalité sous le titre : « Dernière mise au point du Conseil Municipal »

    La conclusion est : « Le Conseil municipal s’oppose à toute autorisation d’exploiter la chute d’eau, quel que soit le débit réservé à maintenir pour l’alimentation de la Cascade, qu’il soit accordé ou imposé par l’arrêté préfectoral. »

  2. Marcus dit :

    Bonjour,
    Compte tenu que la commission des sites avait 6 représentants de l’Administration qui, comme de bien entendu, ont voté pour mais, pouvaient-ils faire autrement ? Le score est en fait de : Pour = 7, contre = 2, abstention = 2.
    C’est donc bien, en fin de compte, un vérteble fiasco pour la Préfecture et son Secrétaire Général.

  3. Delcausse dit :

    Tant d’efforts et de trucages de la part de qquelques zélés fonctionnaires pour en arriver à ce vote in extremis… c’est la preuve éclatante que la population et les élus de l4aveyron sont contre cette micro centrale. On ne pouvait rêver meilleure démonstration et de cette vérité et de l’attitude perverse dans cette histoire de l’Administration.

  4. ephy dit :

    Et si…
    on imaginait une voie alternative; « municipaliser » la micro centrale qui a l’air de représenter pour la préfecture un enjeu d’au moins deux points dans sa notation pour le grenelle de l’environnement.
    L’écologique est préservé et la gestion de la cascade revient à Salle la Source avec un débit équilibré sauvegardant l’écoulement naturel et permettant l’affectation de la ressource énergétique à l éclairage public ou autre(profitable à l’administré).
    C’est juste une idée
    Mais si la préfecture après un proposition de reprise municipale de la micro usine préfère l’exploitant illégal alors il y a suspicion de collusion. Mais ces propos n’engage que moi.

    • Berger dit :

      Dans sa position lors de l’enquête publique, consultable sur ce site, « Ranimons la cascade ! » avait demandé constaté « que les conclusions du cabinet C.I.N.C.L.E. étaient marquées par une bienveillance excessive envers le commanditaire et une méconnaissance grave de l’enjeu esthétique et touristique – et donc économique – que représente la cascade au cœur du village de Salles-la-Source. »

      En conséquence, le collectif « Ranimons la cascade de Salles la source » demandait en préalable à toute décision définitive une contre-expertise prenant en compte notamment :

      – Une véritable étude d’impact économique sur les potentialités du site, abordant les aspects touristiques, économiques et culturels.

      – La constitution d’un groupe de travail élargi… afin de réaliser un diagnostic complet de la situation avant d’hypothéquer l’avenir pour de trop nombreuses années. L’hypothèse d’exploitation de l’électricité par une société d’économie mixte devait pouvoir être mise à plat et étudiée.

      – La mise à plat juridique du dossier au vu de sa complexité juridique.

      Les services de la préfecture et ses responsables au plus haut niveau n’ont entendu aucune de ces trois remarques prélables.

      La gestion du dossier a détourné l’esprit des textes et de la démocratie pour faire de ce qui devait être un processus participatif un passage en force, au mépris des lois et de citoyens.

      A l’heure qu’il est, après onze mois de gestion calamiteuse du dossier par les services de l’Etat, il reste à la préfète :

      – soit d’avoir le courage de dire NON à ce projet et OUI à un développement intelligent, concerté de salles-la-Source, avec l’appui de ses habitants.

      – soit à signer un arrêté qui sera contesté juridiquement devant les tribunaux, dégradera l’image de l’Etat auprès des citoyens responsables et entraînera une forte mobilisation des opposants au projet et nous l’espérons, du Conseil Municipal.

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